Je m'appelle Ulysse Lubin.
Je relève 100 challenges à travers le monde pour dépasser mes barrières mentales.
En chemin, je documente mes aventures sur YouTube, mon blog, et les réseaux sociaux (LinkedIn, TikTok & Instagram).
Je n'ai jamais été doué pour me conformer.
Je suis né dans le sud-est de la France, d'une mère médecin et d'un père artiste peintre. Elle, cartésienne, m'a élevé. Lui, spirituel, m'a intrigué.
Enfant, j'étais passionné par l'espace. Lorsque je n'étais pas perdu dans mes pensées, j'avais le nez dans le livre Guiness des records. Aussi loin que je me souvienne, les gens qui sortent de l'ordinaire m'ont toujours fasciné.
Je cherchais déjà à collectionner les expériences. J'ai essayé toutes les activités de mon village natal : judo, tennis, football, équitation, ping-pong, BMX, piano, guitare, échecs...
Au collège et au lycée, je n'étais pas très populaire. J'avais sauté une classe et la puberté à pris son temps pour arriver.
Quand on me demandait ce que je voulais faire de ma vie, je répondais astronaute. Comme je n'avais pas d'autre plan, je suis allé en prépa.
C'était une période difficile. Je ne comprenais pas pourquoi je devais autant travailler. J'ai craqué. Quelques mois avant les concours, je suis parti chez un ami qui était en train de rater médecine. Au lieu de réviser, on jouait aux jeux vidéos et on buvait des bières.
Je suis quand même allé aux concours. Par un hold up que je n'explique toujours pas, j'ai été admis dans une grande école d'ingénieurs. J'y ai passé trois superbes années. Si je n'ai pas retenu grand-chose, j'y ai créé de belles amitiés.
Pour financer mes études et un brevet en parachutisme, j'ai passé le BAFA. C'était une bonne décision. L'animation aura été une belle école de la vie.
Je suis devenu ingénieur en photonique à 22 ans. Le hic, c'est que je n'avais aucune envie de travailler dans ce domaine. Je ne savais toujours pas ce que je voulais faire. Et dire que l'on met la pression à des enfants pour répondre à cette question...
L'entrepreneuriat m'attirait. J'ai participé à de nombreux événements de création de projets pour la NASA, l'ESA ou encore le CNES. J'ai eu la chance d'y rencontrer des astronautes comme Michel Tognini, Jean Jacques Favier ou Claudie Haigneré. En posant les yeux sur eux, je rêvais de nouveau comme un gamin.
C'est là qu'un ami m'a proposé de l'accompagner sur un concours de création de start-up. On l'a remporté. Comme le salariat ne nous tentait pas, on s'est lancé. Et deux ans plus tard, on s'est bien planté.
La chute était difficile mais j'ai beaucoup appris sur moi.
À 25 ans, j'ai commencé à me poser des questions et à y répondre honnêtement. Je suis entré dans une crise identitaire. Je ne me sentais pas ingénieur. J'étais un entrepreneur orphelin d'un projet.
Pour réfléchir, je suis parti seul en Amérique du Sud pendant deux mois, en sac à dos (voir le vlog).
Au Pérou, pendant de longues heures de colectivo, j'ai griffonné trois notes.
Dans la première, j'ai répertorié toutes les erreurs commises dans ma première entreprise.
Dans la seconde, j'ai listé les métiers qui m'attiraient, comme astronaute, agent secret, grand reporter ou encore voix off.
La troisième note, c'était ma première bucket list. Elle comportait des idées d'expériences à vivre et à documenter.
En revenant en France, j'ai commencé à prendre la parole sur internet. Très vite, j'ai eu des sollicitations (jusqu'à 45 offres d'emploi en une semaine).
J'ai accepté un job à Paris dans une startup sélectionnée par le Y Combinator. Je pensais avoir besoin d'argent. J'ai commis l'erreur d'adapter mon mode de vie à mon travail, plutôt que de faire l'inverse.
J'ai tenu 9 mois dans le salariat, 9 mois de trop à travailler sur le rêve d'autres personnes.
Lors d'un voyage au Kirghizistan, j'ai sérieusement questionné la vie que je voulais vraiment vivre.
À Paris, je n'étais pas à ma place. Je ne faisais pas quelque chose d'important, ni pour moi, ni pour les autres.
Mon cœur me criait de partir explorer, d'apprendre chaque jour et de me libérer de mes barrières mentales.
Il me fallait un cap.
10, ce n'était pas assez.
1000, c'était trop.
C'était décidé, j'allais relever 100 challenges à travers le monde.
On m'a souvent catalogué comme étant quelqu'un d'instable. Je ne pense pas l'être, au contraire. Je suis simplement animé par cette curiosité qui me pousse à expérimenter ce que la vie peut nous offrir.
Mon objectif n'est pas d'être heureux. Je cherche à expérimenter toutes les émotions possibles, avec intensité.
Je ne cherche pas à exister longtemps.
Je veux vivre largement.
Aujourd'hui, je suis fier de me présenter comme un explorateur.
D’ailleurs, je rêve toujours de devenir astronaute.
Pour suivre la suite de cette aventure, rendez-vous sur mon blog !